BIS Innovation Summit 22-25 Mars 2021 - FRANCE PAYMENTS FORUM

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BIS Innovation Summit 22-25 Mars 2021Au programme de cette conférence organisée par le Pôle d’innovation ( Innovation Hub) de laBRI dirigé par Benoît Coeuré, pas moins de 17 sessions et 53 speakers. Toutes les sessions ontfait l’objet de captations vidéo disponibles en replay sur le site de la BRI (et sur la chaîneYouTube de la BRI). On trouvera dans le présent document : Pages 1 à 10 : le descriptif des 17 sessions (dans l’ordre chronologique des sessions), avecpour chacune le lien vers le replayPages 11 à 15 : deux exemples d’articles de presse consacrés à ce BIS Innovation Summit Un article du Figaro (Florentin Collomp) Un article du Financial Times (Gillian Tett, modératrice de la session d’ouverture)https://www.youtube.com/watch?v N-IaJUmkcV8&t 1s (46’35)Central banks today need a deep understanding of new technologies, as wellas forums in which to share and pool that knowledge. And we need to worktogether to develop public goods for our communities. How can central banksbe a catalyst for innovation in the digital age and apply new technologies tosolve real-world problems in the financial system?Lire la transcription de la session d’ouverturePage 1 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v RCh6KPrTEf8 (7’16)Cross-border "multi-CBDC" arrangements: what is different from currentpayment systems, what are the opportunities and what challenges remain?https://www.youtube.com/watch?v LQegq2NAiXE (56’32)The G20 has made enhancing cross-border payments a priority. This panelsession looks at the potential of wholesale CBDCs in particular to make crossborder payments faster and cheaperPage 2 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v TET93tNMQes&t 4s (11’36)Bénédicte Nolens, Head of BIS Innovation Hub Centre Hong Kong, discusses ProjectmCBDC Bridge and its aim to leverage distributed ledger technology to alleviate thecurrent pain points in making cross-border fund transfers.https://www.youtube.com/watch?v qXwLRFw3LYY&t 3s (49’20)This panel discusses how technologically enabled financial innovation is spurring newbusiness models, applications, processes, and products with an associated materialeffect on financial markets and institutions and the provision of financial services.Page 3 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v amNT-jpm2Xo (15’00)Howard Lee, Deputy Chief Executive of the Hong Kong Monetary Authority,discusses why central bankers must not only keep up with, but also stay aheadof the unprecedented pace of digital innovation.https://www.youtube.com/watch?v iOZJpmWFeIE (32’52)Technology firms and the innovation they are driving have the potential to addhuge amounts of value to the emerging digital economy. However, many ofthese new approaches challenge the norms of our current monetary andfinancial systems, and the regulatory systems designed to keep them servingthe public interest.Page 4 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v q01w09-jD0k (1h01’57)Decentralised finance (DeFi) applications offer financial services using decentrali sedtechnology, such as blockchain. DeFi is increasingly providing individuals with an alternativeto traditional financial systems, but legal risks, enforceability, compliance and liability issuesloom large.https://www.youtube.com/watch?v Qsf6IDgXt1g (14’25)Project Helvetia demonstrates the functional feasibility and legal robustness of settlingtokenised assets with a wholesale CBDC. Rio is a prototype of a central bank-specific, realtime capable market-monitoring platform.Page 5 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v N6HDF9d7QxI (59’33)Central banks are innovating and adopting state-of-the-art technologies to transform theircapabilities. This session will provide insights from central bank technologists working at thefrontier of this innovation, who will describe and discuss their work using the latest data,analytics, AI and cloud technologies.https://www.youtube.com/watch?v 69f6kQvitlA (32’15)Governor Campos Neto from the Banco Central do Brasil and Governor Diaz de Leonfrom the Banco de México discuss how central banks in the region can innovate inthe digital age.Page 6 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v RxUjOISEnLw (14’58)Andrea Maechler, Member of the Governing, Board Swiss National Bank, discussesthe importance of building bridges to assess emerging risks and new forms ofcollaboration across the central banking community.https://www.youtube.com/watch?v 0pVwfRYQLwI&t 1349s (31’02)Christine Lagarde, President of the European Central Bank, Mark Carney, UN SpecialEnvoy for Climate Action and Finance and UK Prime Minister Johnson's FinanceAdviser for COP26, and Benoît Coeuré, Head of the BIS Innovation Hub, discuss therole of innovation in supporting sustainable growth.Page 7 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v 83L5fCCouTQ (15’13)Andrew Bailey, Governor, Bank of England; Stefan Ingves, Governor, Sveriges Riksbank;Christine Lagarde, President, European Central Bank; Tiff Macklem, Governor, Bank ofCanada; François Villeroy de Galhau, Governor, Banque de France; Jens Weidmann, President,Deutsche Bundesbank; John C Williams, President, Federal Reserve Bank of New York; andBIS Senior Advisor Ross Leckow discuss what central bank innovation means to them.https://www.youtube.com/watch?v Dywea8d9YW4 (48’46)The last 12 months have seen the launch of the first general purpose central bank digitalcurrencies (CBDCs). This panel looks at the drivers for supply and demand for CBDCs anddiscusses the roles central banks and the private sector may have in developing an ddistributing such currencies.Page 8 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v HJkKgdz9fBY (19’51)The BIS Innovation Hub is supporting the CPMI and FSB roadmap to improve cross-borderpayments. In March 2021 we partnered with SWIFT to run a week-long hackathon focusedon using ISO 20022 messaging and modern APIs to build better cross-border paymentprocesses.https://www.youtube.com/watch?v n4s4F-iyWQk&t 112s (48’56)Around the world, the pandemic has accelerated the shift to digital payments. In this session,we will hear from world leading payments system operators, digital banks, and FinTechs onhow they have prepared for this digital transformation and what it will take to compete inthe digital economy going forward.Page 9 sur 15

https://www.youtube.com/watch?v SyqpBd4jxk (17’29)Jacqueline Loh, Deputy Managing Director, Monetary Authority of Singaporeargues that central banks need to be agile and to be able to fail (and learn)within boundaries.Page 10 sur 15

Deux articles de presse consacrés au BIS Innovation SummitLe Figaro du 26 mars 2021(Article de Florentin Collomp – extraits)Les banques centrales du monde entier dans la course aux monnaies virtuellesVolant de record en record, le bitcoin a attiré l'attention dernièrement. Ce cryptoactifvolatil et spéculatif, dont la valeur dépend uniquement de l'offre et de la demande,inquiète moins les autorités monétaires que les projets adossés à des paniers de devisescomme libra, devenu diem, créé par Facebook. Les banques centrales du monde entierfourbissent leurs armes pour lancer des monnaies numériques officielles qui faciliteron t lespaiements entre particuliers, dans le commerce ou à travers les frontières. La BCE ne veutpas rater ce train alors que Pékin teste déjà son yuan électronique. L'un des enjeux de cettebataille technologique est l'influence mondiale des devises. De leur côté, les banquescommerciales redoutent ces projets susceptibles de les court-circuiter, a fortiori dans lespays où les réseaux bancaires et les institutions financières sont faibles.Les 390 000 habitants des Bahamas sont les premiers au monde à pouvoir utiliser unemonnaie numérique officielle dans leur vie quotidienne. Le « sand dollar » a été lancé enoctobre dernier. Il permet de payer achats ou factures depuis un téléphone mobile, via uneplateforme technologique gérée par l'État. Dans son paysage de carte postale, cocotiers etsable blanc, l'archipel, dévasté par l'ouragan Dorian en 2019, mise sur cet outil pourrenforcer l'accès aux moyens de paiement des habitants des plus reculées des 700 îles quile composent, parfois loin de tout service bancaire.Les Bahamas ont pris tout le monde de court. À l'autre bout de la planète, et à une autreéchelle de population, la Chine est en train d'étendre au public son e-yuan, testé engrandeur nature depuis un an dans quatre grandes villes du pays. Six banques commercialesproposent depuis quelques jours à leurs clients des portefeuilles numériques pourvus de laversion virtuelle de la devise nationale, sous l'égide de la banque centrale. La nouveauté,c'est qu'il n'y a pas besoin de détenir un compte bancaire pour en bénéficier.La Banque populaire de Chine s'est lancée dans ce projet en réaction à la menace decryptoactifs comme le bitcoin. Parallèlement, les systèmes des géants privés de la tech,WeChat Pay, Alipay (du site de commerce en ligne Alibaba) ou Tenpay (du groupe de médiasTencent) ont conquis 98 % du marché des paiements mobiles. Un crash de leurs systèmes «présenterait un risque pour la stabilité financière de la Chine », explique Changchun Mu,directeur du numérique à la Banque populaire de Chine. Celle-ci a donc décidé de créer saPage 11 sur 15

propre infrastructure publique garantissant « un accès plus large et une capacité renforcée» à tous. Autre objectif stratégique de Pékin : se doter d'un instrument capable de rivaliseravec la domination du dollar sur l'économie mondiale.Les monnaies virtuelles sont devenues en quelques mois l'obsession des banquescentrales. 86 % d'entre elles y réfléchissent et 60 % mènent des expérimentations, selon unsondage de la Banque des règlements internationaux (BRI), qui réunissait le gratin desgrands argentiers du monde cette semaine pour un sommet, virtuel bien entendu, surl'innovation. Le déclin de l'utilisation des espèces et l'essor du commerce en ligne, accéléréspar la pandémie du Covid, les pousse dans ce sens.La doyenne des banques centrales, la Riksbank suédoise, a été la première à tester un projetpilote d'e-couronne dès 2017. « Nous avions constaté une division par deux de l'usage desespèces, que de nombreux magasins ou restaurants n'acceptent plus. Il fallait qu'oncommence à se préparer à un monde sans cash », raconte Hanna Armelius, conseillère à laRiksbank. Le Parlement est désormais saisi de la question d'un lancement officiel d'une e krona.À cette évolution des pratiques s'ajoutent des enjeux stratégiques. Avec le double défi posé,d'une part, par l'ambition de la Chine et, d'autre part, par celles des Gafa. Si le bitcoinspéculatif agace les banques centrales, c'est surtout le projet libra de Facebook, rebaptisédiem, qui a provoqué un électrochoc. Amazon est lui aussi soupçonné de travailler en secretà la création de sa propre unité de paiement numérique.Si les consommateurs réalisent à l'avenir l'essentiel de leurs achats via des systèmes privésen se passant de la monnaie officielle, comme l'euro ou le dollar, le risque de déstabilisationest énorme pour le système financier. Les géants de la tech pourraient alors contrôler l'accèsau paiement des citoyens, en fonction de leurs comportements d'achats surveillés en ligne,et priver peu à peu les banques centrales de la maîtrise de leur politique monétaire. Uncauchemar dystopique à la Big Brother. Et une question cruciale de souveraineté. De petitsÉtats aux infrastructures financières insuffisantes se retrouveraient face à un danger de «colonisation numérique » par des géants publics ou privés. Pour prévenir cette dérive, leNépal a suspendu en mai 2019 l'autorisation des paiements sur les plateformes chinoisesWeChat et Alipay.En Europe et aux États-Unis, on ne veut pas être en reste. Sous l'impulsion de saprésidente Christine Lagarde, la Banque centrale européenne (BCE) a lancé en octobre lechantier de l'euro numérique. Après des expérimentations confidentielles, une phase deconsultation publique des citoyens et des acteurs du secteur fin ancier est en cours. Lesrésultats sont attendus en avril, avant une décision d'ici à l'été du conseil des gouverneursde donner ou non un feu vert au projet, qui pourrait aboutir dans les cinq ans à venir. Lesujet était à l'agenda du sommet de la zone euro ce jeudi. « Il n'y a pas d'urgence à introduirePage 12 sur 15

un euro numérique », tempère Jens Weidmann, gouverneur de la Bundesbank. LesAllemands sont particulièrement attachés à la pérennité du cash.« On voit l'avantage des monnaies virtuelles pour les pays émergents à faible inclusionbancaire. En Europe, le besoin est moins évident : on a des systèmes de paiement trèsefficaces avec les cartes bancaires ou les virements instantanés. Mais, vu l'avancée de laChine, c'est compliqué pour la BCE ou la Reserve fédérale américaine de ne pas rentrer dansle jeu », analyse David Bounie, économiste à Telecom Paris. Les risques sont nombreux. Pourle système bancaire, tétanisé d'être contourné (lire ci -contre), mais aussi pour latransmission de la politique monétaire, la confidentialité des transactions, lacybercriminalité D'innombrables questions qui agitent spécialistes des technologies etéconomistes.Au pays du roi dollar, on observe cette course de vitesse avec circonspection. « Nous n'avonspas besoin de prendre la tête de ce mouvement, assume Jerome Powell, président de la Fed.Un dollar numérique aurait d'énormes conséquences à travers le monde. » La banquecentrale veut d'abord s'assurer, comme en Europe, de l'adhésion du grand public et d'unevolonté politique. Cela n'empêche pas la Fed de plancher activement sur le sujet avec leMassachusetts Institute of Technology (MIT) à Boston. Des prototypes de billets vertsélectroniques devraient voir le jour dès cet été.Page 13 sur 15

Financial Times Europe du 26 mars 2021(Article de Gillian Tett – extraits)Central bank cryptos should worry investorsThis year, bitcoin has mesmerised many investors. Never mind the fact that it has doubledin price, after tripling in 2020; nor that figures such as Elon Musk have backed it (this weekhe tweeted that Tesla cars will be sold in bitcoin). What is even more remarkable is thatsome establishment players such as Citigroup now think bitcoin "may be optimallypositioned to become the preferred global currency for trade" in the future, a role currentlyoccupied by the dollar.But while this is headline-grabbing, there is a second crypto tale unfolding that most peopl ehave noticed less: central bank experiments. This week the Bank for InternationalSettlements held an "innovation" conference, at which Jay Powell, Federal Reserve chair,explained that Fed officials are working with the Massachusetts Institute of Techno logy toexplore the feasibility of a dollar-based central bank digital currency.Details are sparse. But a CBDC essentially enables consumers to use computerised code as"money", thus echoing some of the features of bitcoin, or the type of crypto coin bein gdeveloped by Facebook. But this computer code would be created and controlled by theFed, not Facebook or faceless bitcoin "miners". Powell stressed this digital dollar would notemerge quickly, if at all, saying "there is no need to rush". But the symbolism is striking, sinceit reflects a subtle but notable shift in attitude among regulators.When bitcoin and other FinTech innovations first emerged this century, many centralbankers either dismissed or derided them in conversations with me. They remain so: Powellsuggested this week that bitcoin was primarily a speculative investment substitute for gold,not for the dollar; Agustín Carstens, BIS head, warned it was mostly used for regulatoryarbitrage.But what central bankers are belatedly realising is that the reason such innovations haveemerged is that entrepreneurs are responding to two big flaws in modern finance.One revolves around something that central bankers seem unwilling or unable to address:the risk that fiat currency is debased in the future by excessive supply, ie quantitative easing.The other is something central bankers do want to address: the clunky nature of the modernpayments system. As Powell recently observed: "The Covid crisis has brought into evensharper focus the need to address the limitations of our current arrangements for cross border payments."Page 14 sur 15

Thus, what the Fed and others are now trying to do is a mild version of the "if you can't beat'e-m, join 'e-m" strategy: instead of ignoring bitcoin or Facebook's experiments, they hopeinstead to harness some of the ideas behind such innovations as blockchain ledgers on theirown terms. Or, if you like, out-crypto the crypto kids.Will it work? There are reasons to be sceptical. One problem is style: asking stodgy centralbankers to embrace the type of freewheeling creativity found in FinTech is like askinggrandpa to listen to rap. Another, even more daunting, issue is that CBDCs create huge policyheadaches, such as the future role of private sector banks.Commercial banks currently earn fees by "creating" money for consumers, (loans), by usingmoney supplied (or created) by a central bank. A CBDC, however, would give consumersmoney (digitised tokens) inscribed on the computing ledgers of central banks. This couldpotentially disintermediate banks in a way that would shatter revenues, as Jens Weidmann,head of the Bundesbank, told the BIS. He suggests that if the eurozone creates CBDCs, itmight need to retain a two-tier distribution system to keep banks involved. Then there aredata, privacy and liability issues. Central banks might not want to hold consumer data ontheir ledgers. Investors might hate losing the anonymity associated with cash.A possible solution is that CBDCs could coexist with cash, which is what Powell expects tosee. But the logistics and legal framework for this could be daunting, not least because arecent BIS survey suggests that only a quarter of the world's central banks have clear legalauthority to create such a currency.Yet it would be wrong to assume nothing will happen, just because the logistics lookdaunting. The same BIS survey suggests that 60 per cent of central banks are consideringCBDCs and 14 per cent are carrying out pilot tests. "The Covid-19 pandemic has added newmotivations to this journey," it notes. "While most [central banks] have no plans to issueCBDCs in the foreseeable future, central banks collectively representing a fifth of the world'spopulation are likely to launch retail CBDCs in the next three years."The Bahamas is one example: it already has a CBDC, called the sand dollar. Moresignificantly, China is now racing to create a digital renminbi, sparking US angst aboutcompetitive threats to the dollar. Which might explain why the Fed has suddenly teamed upwith MIT.This may not be as thrilling as a Musk tweet. But the key point is that if such initiativeseventually fly, they could displace some of the rationale for private sector crypto projects.The would-be disintermediators of fiat currency might thus be disintermediated themselves.If so, that would be distinctly ironic. Bitcoin investors should watch Beijing and Boston.Page 15 sur 15

BIS Innovation Summit 22-25 Mars 2021 Au programme de cette conférence organisée par le Pôle d'innovation (Innovation Hub) de la . The G20 has made enhancing cross-border payments a priority. This panel session looks at the potential of wholesale CBDCs in particular to make cross-border payments faster and cheaper .