Le Tajweed Simplifié

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ـ ـ ـــ ـ ـ ـ ــــ ــــ ـــ ـــ ـ - Le tajweedsimplifiéRédigé et écrit par le professeurFarid Ouyalize

IntroductionLe coran, ultime message d’Allah, a été révélé afin que les hommesy puisent leur guidance et leurs connaissances.Depuis sa révélation, et par la grâce d’Allah, cette sourceinépuisable n’a été sujette à aucune altération tant au niveau de sonsens qu’au niveau de ses moindres lettres et signes de vocalisation ;car Allah s’est porté garant de sa préservation de par les siècles et lesgénérations successives :(s15 ; v9) tβθÝàÏ ptm: çµs9 ‾ΡÎ)uρ t ø.Ïe%! # ْ َ øtwΥ ‾ΡÎ)(En vérité c’est nous qui avons fait descendre le coran et c’est nous qui en sommes gardiens).Cette préservation s’est produite sous deux formes : La préservation par voie écrite. La préservation par voie orale.Cette dernière qui nous importe concerne la façon dont le coran a étélu et rapporté dans ses moindres détails.Ainsi le coran nous a été rapporté par des chaînes de transmissionfiables passant par le prophète et remontant jusqu’à Allah.Ces chaînes de transmission nous garantissent la similitude de lalecture coranique du dernier maillon jusqu’au premier.Les savants par la suite ont mis en place un système de règlesprécises permettant une bonne lecture du coran ; celle-ci ne pouvantse faire que grâce à l’accompagnement et l’encadrement par unprofesseur qualifié.1

Ce manuel se veut donc une approche permettant à l’étudiant nonarabophone de pouvoir réciter le saint coran de façon correcte etainsi de pouvoir se rapprocher d’Allah qui nous a ordonné de le lireconvenablement :(s73 ; v4) ξ‹Ï?ö s? tβ#u ö à)ø9 # È Ïo?u‘uρ(Et récite avec soin le coran)Ce manuel regroupe l’essentiel des règles de tajweed selon l’imam# " tout en se voulant le plus précis possible et le plus conforme àce que nos professeurs nous ont enseigné.Qu’Allah nous assiste dans nos œuvres et fasse que nos actes nouspermettent d’atteindre son agrément et sa pleine satisfaction.A Château Chinon le 12 juin 2007 .2

Règles généralesAt tajweed, littéralement, signifie embellissement. Le tajweed est la sciencequi vise à donner aux lettres leur dû conformément à la récitation despremiers musulmans, telle qu’ils l’ont reçue du prophète .Il existe trois différents niveaux de lecture : ِ ْ ( ا précision )Ce terme désigne une lecture lente et sereine qui consiste àprononcer avec précision les lettres, les voyelles longues et tout ce qui atrait à la lecture coranique. ْر َ ا Ce terme signifie rapidité ; La lecture est donc plus rapide et plusfluide tout en faisant attention à respecter les règles de lecture. ا ْ ِو Il s’agit du niveau intermédiaire.Remarque :Le terme ( ِ ) ا , présent plusieurs fois dans le coran, englobe cestrois niveaux de lecture.3

Règles de la basmala entre les souratesLa basmala est la formule par laquelle nous débutons tout acte endisant : " % & 'Lorsque l’on arrive à la fin d’une sourate et que l’on veut enchaîneravec la suivante, cette liaison peut s’effectuer de différentes façons :Exemples pour les sourates :( et )* 1. l’arrêt entre chaque partie :( 5 34 ِ' ُ1 ./0 -ْ ُ, arrêt " 5 ِ % 5 &ِ ِ ' arrêt " َ19 ٍ ِ7 " 3 ِ 62. l’enchaînement de toutes ces parties :( 5 34 ِ' ُ1 ./0 -ْ ُ, ِ "5 ِ %5 &ِ ِ ' " َ19 ٍ ِ7 " 3 ِ 63. l’arrêt entre la fin de la sourate et la basmala puis l’enchaînement de labasmala avec la sourate suivante :( 5 34 ِ' ُ1 ./0 -ْ ُ, ِ "5 ِ %5 &ِ ِ ' arrêt " َ19 ٍ ِ7 " 3 ِ 6Ces trois façons sont valables ; il existe néanmoins une quatrièmepossibilité qui n’est pas autorisée :4. l’enchaînement de la fin de la sourate avec la basmala enmarquant l’arrêt puis la reprise de la sourate suivante :( 5 34 ِ' ُ1 ./0 -ْ ُ, arrêt "5 ِ %5 &ِ ِ ' " َ19 ٍ ِ7 " 3 ِ 6Remarque :Cette règle est valable pour tout le coran excepté entre les sourates ا ل et ( ا s 8 & 9) car cette dernière a été révélée sans basmala.4

Points d’articulation des lettres 6. . ـ . ْـ . ;ِ َ: 1 : Al jaouf (vide compris dans la bouche et la gorge) : comprend lestrois voyelles longues.La voyelle longue : ي La voyelle longue: و La voyelle longue : ا 2 : Al halq ( la gorge ) : comprend trois points d’articulation.Adna al halq(L’entrée de la gorge)Comprend les lettres غ et خ Wassat al halq(Le milieu de la gorge)Comprend les lettres ع et ح 5Aqsa al halq(Le fond de la gorge)Comprend les lettres ء et هـ

3 : Al lissan (la langue) : comprend 10 points d’articulation pour 18 lettres.ryurtrhlettres .Aqsa lissan (fond de lalangue) : élévation du fond dela langue vers le palais etlégèrement en dessous du ق :la lettre ك .Aqsa lissan (fond de lalangue) : élévation du fondde la langue vers la partiemolle du palais : la lettre ق .Wassat lissan (milieu de la langue) en s’appuyant sur le milieu du palaiscomprend :La lettre ج La lettre ش La lettre ( ي autre que la voyelle longue).6

L’un des deux cotés de la langue ou les deux en même tempss’appuyant sur les molaires supérieures : comprend la lettre ض .L’un des deux bords de la langue en englobant l’extrémité de celleci et en s’appuyant sur le palais comprend la lettre ل .7

L’extrémité de la langue s’appuyant sur le palais comprend lalettre ن .8

L’extrémité de la langue s’appuyant sur le palais comprend leslettres : ر mouraqaqa (douce). ر moufakhama (emphatique).9

L’extrémité de la langue s’appuyant sur la racine des incisivessupérieures comprend les lettres: ط د et ت L’extrémité de la langue se trouvant collée aux incisives inférieurescomprend les lettres : ص س et ز 10

L’extrémité de la langue s’appuyant sur l’extrémité des incisivessupérieures comprend les lettres : ظ ذ et ث 11

4 : Ash-shafatân (les lèvres) : comprennent 2 points d’articulation pour 4 lettres.La lettre و qui estprononcée enarrondissant les lèvres eten élevant le fond de lalangue.La lettre ف qui est prononcéeen appuyant l’extrémité desincisives supérieures surl’intérieurdelalèvreinférieure.La lettre ب qui seprononce en collant leslèvres.La lettre م qui se prononceen collant les lèvres et enétant accompagnée de larounna (nasillement).12

5 : Al khaichoum (la cavité nasale) comprend le nasillementqui accompagne les lettres ن et م .13

Traits distinctifs des lettres 6 . @. َ ِ?Chaque lettre possède ses propres traits distinctifs (oucaractéristiques) qui permettent de la différencier d’une autre lettre ;ainsi nous distinguons deux grandes catégories :A : lettres à traits distinctifs opposés1. ْ,-َ ْ ا Sens linguistique : murmure.Sens conventionnel : écoulement de l’air accompagnant les lettressuivantes :87َ 6َ ٌ53ْ2َ 1ُ / َ .َRemarques : L’écoulement de l’air est plus évident lorsque la lettre est 9 آ 6 .Ex : َ ِ ِا ْه Fُ ُ 7ْ َ EAَDْ َ ـ ِـ ي Bْ َ @َ A ـ .ْ أ ِ ,َ ْ ِ; ا 6ْ ِ Evitez de trop exagérer quant à la prononciation de la lettre ْ ت carelle devient proche de la lettre س .Ex :ْ8I َEَA ُ ْـ ْ َ ت H6ُْ َرت H ُآ 2. ْ-Jَ ا Sens linguistique : haute voix.Sens conventionnel : arrêt de l’écoulement de l’air lors de laprononciation des lettres restantes (19 lettres).Ex : ُ ,ْ َ ْ ُ نْ ا 9Mِ ْL ُ ُ IُKْ َ14

3. ة BH ا Sens linguistique : intensité.Sens conventionnel : arrêt de l’écoulement du son lors de la prononciationdes lettres suivantes :ْ87َ َ Rٍ Pَ ْ O أ Ex : ْ8 Bَ ْ ا TIّ َر آ EَAIْ ُ4.UِI َ Jْ َ 9ِ ْ Iَ ْ ا Caractéristique intermédiaire indiquant que le son prononcé des lettressuivantes : َ ُ ْ ِ n’est ni coupé totalement (arrêt du son) comme pour ة B ا ni long (écoulement du son) comme pour وة V ( ا caractéristiquesuivante).َ ْ ا Ex : ْ ا رْض H ُ ا Iُ Kْ َ ,ْ 5. َ وَة V ا Sens linguistique : souplesse.Sens conventionnel : écoulement du son lors de la prononciation deslettres restantes (16 lettres).ْ أ U9Xْ ُ Kِ َ Wْ َEx : ;ُ AَY ُ ,َ ْ ا Remarque :le son de la lettre est donc plus long pour وة V ا , moins long pour 9 I ا etcoupé pour ة B ا .Ex : َ ْ Zِْ َ ْ َو ْ ـ ُون Bِ Iْ َ Wْ َ6. \َء Kْ ِ 6ْ]ِ ا Sens linguistique : élévation.Sens conventionnel : prononciation de la lettre occasionnant une pressionse dirigeant vers le haut du palais.Les lettres subissant cette pression sont :ْ Pِ Rٍ Xْ َ 5 VُCette caractéristique implique que toutes ces lettres sont emphatiques.15

7. ِ َ ل 6ْ]ِ ا Sens linguistique : abaissement.Sens conventionnel : prononciation de la lettre occasionnant une pressionse dirigeant vers le bas du palais et ceci pour les lettres restantes (22lettres).Cette caractéristique implique que toutes ces lettres sont amincies.Pour ce cas là, il est important d’apporter quelques précisions :Parmi les lettres restantes, trois d’entre elles ( )ا ont un statutparticulier car elles sont tantôt emphatiques tantôt amincies :La lettre ا :Elle est emphatique si elle est précédée d’une lettre emphatique :Ex :ً GِH َ,ED BC ِ ِ AElle est amincie si elle est précédée d’une lettre amincie :Ex :;. ُMB, ْ J ُK L ILa lettre ل :Cette lettre est toujours amincie sauf dans le mot de majesté ا : ل emphatique : lorsque le mot ا est précédé d’une . ou d’une , :Ex :& . O/& َN ,6 ل douce (amincie) : lorsque le mot ا est précédé d’une ة W آ :Ex :& ِ 'La lettre ر : voire le chapitre concernant les règles de cette lettre.8. َ ق Iaْ b ا Sens linguistique : vient du verbe (َ Iَ aْ )أ signifiant coller.Sens conventionnel : pression d’une partie de la langue sur le palais lorsde la prononciation des lettres suivantes : ص ض ط ظ 9. ا]ِ ِ َ ح Sens linguistique : séparation.Sens conventionnel : ouverture entre la langue et le palais (séparation) lorsde la prononciation des lettres restantes (25 lettres).16

B : lettres à traits distinctifs n’ayant pas d’opposés1. ِ D ا Sens linguistique : sifflement.Sens conventionnel : sifflement accompagnant les lettres suivantes : صزس 2. َAَ Aْ َ ْ ا Fort impact résultant de la prononciation d’une lettre 9 آ 6 et dû au fait dela séparation brusque de 2 organes de prononciation sans qu’il y aitouverture de la bouche ou arrondissement des lèvres ou bien abaissementde la mâchoire inférieure. Ces lettres sont : ٍ Oَ Fُ dْ PُCette règle se divise en deux parties :f ُ ا Aََ Aْ َ ا A : َى Xْ DElle est appelée petite A AP lorsque l’une de ces cinq lettres se trouve aumilieu de la lecture : J َ 6 J *ِ J َ ُ*.AJ Rِ JQ َPَ*JOُ B : َى Iْ 7ُ ْ َ ا Aَ Aْ َ ا Elle est appelée grande A AP lorsque l’une de ces cinq lettres se trouve à lafin de la lecture :J J 6. .Oْ JQ َKSْ ِ . J)َ*َ ْ Remarque :L’impact de la lettre est encore plus fort lorsque la lettre en fin de lectureest dédoublée :T5 ْ 65Qَ 6 5) ْ 17

3. AH ا Sens linguistique : douceur.Sens conventionnel : prononciation avec douceur et sans effort des lettres و et ( ي ayant un ن 76 et précédées d’une .) : ْ ــَـ et ْU ــَـ .Ex :ِU ـ J ـ O ْـ J / J ِ4. َاف ِ ْ ]ِ ا Sens linguistique : déviation.Sens conventionnel : déviation du son des lettres ر et ل de leur pointd’articulation d’origine.Pour la lettre ( ) ل , le son est dévié vers les deux cotés de la langue , quantà la lettre ( ) ر le son est dévié de l’extrémité de la langue en allant vers ledos de celle-ci (partie comprise entre l’extrémité et le milieu de la langue).5. ِ 7ْ ا Sens linguistique : répétition.Sens conventionnel : vibration de l’extrémité de la langue lors de laprononciation de la lettre ر .Remarque : cette caractéristique est évoquée de façon à l’éviter et non àl’appliquer.Ex :ُ JI3 . GJ" 6. UHB َ ا Sens linguistique : propagation.Sens conventionnel : propagation de l’air dans la bouche lors de laprononciation de la lettre ش .7. َ َd ِ 6ْ]ِ ا Sens linguistique : allongement.Sens conventionnel : allongement du son lors de la prononciation de lalettre ض .Ex :ED BC 4J ِ ْـ V َ18

Règles du mim sākinah ( ْ ) م Ce chapitre comporte trois règles :1 : ( ا"د م ا ي l’assimilation) :Il y a fusion de la lettre ( ْ ) م lorsque celle-ci est suivie d’un autre ( ) م tout enl’accompagnant du nasillement (la rounna).Ex : WX ِ ْY J . َdevient :WX ِ ْY G. َ2 : ء ا ي #" ( ا la dissimulation) :Il y a dissimulation de la lettre ( ْ ) م lorsque celle-ci est suivie de la lettre ( ) ب tout en l’accompagnant du nasillement (la rounna).Ex : J ِ ِ' . ';3 ر ا ي %" ( ا l’apparition ):Cette règle consiste à prononcer clairement la lettre ( ْ ) م lorsque celle-ci estsuivie de toute autre lettre hormis les lettres ( ) ب et ( ) م et sans appliquer lenasillement (la rounna).Ex : ِ J .\َ]6 J ِ J َ* / ِ J َ[ J ِ J َ* / J ُ . ِZ J ُ َ19

Règles du noun sakina ( ْ ) ن et du tanweenLe tanween est le nom donné en arabe à la double vocalisation se trouvant àla fin des mots et dont le son est celui du noun sakina ( ْ ) ن .ً ـ G ِ 0Ex :se prononce : alimann ٍ ِ 0se prononce : aliminnٌ ِ0se prononce : alimounnCe chapitre comporte quatre règles :1 : ر %" ( ا l’apparition) :Cette règle consiste à prononcer clairement la lettre ( ْ ) ن ou le tanweenlorsque ceux-ci sont suivis d’une des six lettres de la gorge et sans appliquerle nasillement (la rounna) .Ces lettres sont : ; أ هـ ع ح غ خ elles sont réunies au début dechaque mot dans la phrase suivante : ِ7 A . J َ[ .aَb " ً Gْ*ِ/ َ \ ِA0Lettres deExemples pour le( ْ ) ن Exemples pour letanween-ِ J\َ0 J ِ ِ َ0 W4 َc / هـ ٍZ \ J ِ Z \ dٍ J َ, ع UJG J ـ 0ً G *ِ / ً ِG 7 ح -ِ JO " J ِ ِG " ٍ ِ " غ -e ِ[ J ِ *ِ َ[ W4 َc / خ ُMَ ِ َ:J .Gْ ً fِO A ً G *ِ / ر -Yb ا أ 20

2 : ( ا"د م l’assimilation) :On applique la fusion de la lettre ( ْ ) ن ou du tanween lorsque ceux-ci sontsuivis d’une des six lettres suivantes : ن َ )ُ(ُ ْ 'َCette règle se divise en deux parties : la fusion avec nasillement ( 9X م l د b )ا avec les lettres ( ' . la fusion sans nasillement ( 9l \ م l د b )ا avec les lettres ر - ل .Lettres deExemples pourle ( ْ ) ن Exemples pour letanween-ْ GJ Gَُ- GJ g-ُK و e ِ 6 ِ َ]6 e ِ 6 م ٍL ِ EِOi W4 َhKِ ن ُN ُ ِ ـ 9i#ُ B jkُK6 ر i4 ; ِ" ; W; ُ َ[ ل J . B ِ J ُ B W ِcَ م l د b ا ي م l د b ا 9X م l د b ا 9l \ Remarque :La règle de la fusion avec nasillement ne s’applique pas aux lettres ( ي - ) و lorsqu’elles se trouvent au milieu d’un mot .Ex : J ـ i W J .'W J ِ?21W J ,ِ

3: ب -." ( ا la substitution ) :la lettre ( ْ ) ن ou le tanween se substituent en ( ) م tout en faisant lenasillement ( rounna ) ــ lorsque ceux-ci sont suivis de la lettre ( ) ب :Exemples pour le ( ْ ) ن : ِ ْ َ ْ Mِ se prononce : ِ ْ َ ْ;Mِ ن nَ Iَ 9ْ ُ َ se prononce : ن nَ Iَ ,ْ ُ َExemples pour le tanwin : ت ِ ا nَ ِ ٌ; Aِoَ se prononce : ت ِ ا nَ ِ ْ;,ُ Aِoَ ِآ َا ٍم َ َ رَة se prononce : ;ْ َ َ رَة Mِ ِآ َا 4 : ء #" (ا la dissimulation ) :Cette règle consiste à dissimuler la lettre ( ْ ) ن ou le tanween tout enappliquant le nasillement , lorsque ceux-ci sont suivis d’une des quinzelettres suivantes : ز–ف–ت–ض–ظ Ces lettres se trouvent au début de chaque mot du vers suivant : Gِ َq pJ َV Po ُ ِ JZbِ ً O3 َn dJ .Z G 7 J َ, W#ْ: Z I J َK َm َ1 Jlِ?Remarques : Lorsque la lettre ( ْ ) ن ou le tanween sont suivis d’une lettre emphatique( ظ - ض - ط - ق - )ص la rounna produite devient emphatique ; par contrelorsqu’ils sont suivis d’une lettre amincie la rounna devient à cemoment là amincie. Lorsque la lettre ( ْ ) ن ou le tanween sont suivis des deux lettres ( ك - ) ق le son doit sortir uniquement du nez contrairement au reste des lettres.(Voir tableau des exemples).22

Lettres deExemples pour le( ْ ) ن Exemples pour letanween ;o r َ0ً rْ ? ً / َ, ذ َ1 6ُ1 W ِ / ث ;o ُs @ٍ O3 َm @ٍ Hِ 7 ك -D ُK ِ W ِ َK W J ُ َ ج J َtَ0ٌ- ِG I W JO rَ ش 3 ِ ً 5 ِ ً ; O I ق -ِ JOَ, ِ W ِ َ, ٍL J س u ً ِ 7 ً] J َ, د oZ 0ً , \ِZ ً 7vْ َK6 ط Enِ ِ ً O3 َn ً]k" ز ْ 0ًM Kِ َb ً ْ َ ف J ُ ُ 0 ِ JQ َ ً ,ِ / ت U 0x ِ Jwَ @ٍ I ض B-َV y ِV ٌM GJ ,ِ ظ ِ J zِ 0ko *ِ َq jkqِ ء Vb ا ص 23

Règles de l’allongement ّ ,َ ْ ( ا madd )Les lettres de l’allongement sur lesquelles se base ce chapitre sont aunombre de trois : ; ا و ي et en fonction de la lettre ou de lavocalisation qui suivent, ces lettres sont plus ou moins allongées.Nous distinguons neuf formes de madd :1 : UِK Iِ d ّ ا , ا C’est tout madd qui n’est ni précédé d’une hamza ( ) ء ni suivi d’unehamza ou d’un ن 76 ; la durée d’allongement est de 2 temps ( unitécorrespondant au temps de prononciation de 2 lettres vocalisées ).Ex : َ- ,ُِN ُ َN َ,2 : َل Iَ ّ ا , ا C’est tout madd qui est précédé d’une hamza et dont la duréed’allongement est de 2 temps.Ex : G ِ ـ 9 . ـ 6ُ0 . L3 : َض Kِ ّ ا , ا C’est tout madd apparaissant lors de l’arrêt sur un mot se terminant par untanween @ . ( ; ) ًا la durée d’allongement est de 2 temps .Ex :ً G ِ"; devient : َ G ِ";ً 'َ0devient : َ 'َ04 : AHD ّ ا , ا As sila’ désigne le pronom de la 3ème personne du masculin singulier ( 1 ) ــ et il y a allongement lorsque celui-ci est suivi d’une des deux lettres demadd ( ي - ) و .24

Cette règle se divise en deux parties : َ ى 9ْ 68 ُا 7)َ ـ 65 ا On l’appelle petite Au lorsque le madd est suivi de toute lettrehormis la hamza ( ; ) ء la durée d’allongement est de 2 temps .Ex : ;ِZ َ َ ِ{ِ JI; Pَ* / .{B 9 ا ُ; ْ َ ى 7ُ ) َـ 65 ا On l’appelle grande Au lorsque le madd est suivi de la lettre hamza( ; ) ء la durée d’allongement est de 4 ou 5 temps .ً '0 ِ{*ِ sْ ِGِEx :a َ*JA0 .{َ 5 : ِD ,ُ ْ ا Fُ Oِ ّ ا ْ َا ,َ ا On l’appelle ainsi lorsque la lettre de l’allongement est suivie de la lettre( )ء le tout en un seul mot ; la durée d’allongement est de 4 ou 5 temps.Ex : L ِIL i L I6 : ِD َ 9ُ, ْ ا vُ wِ َJ ْ ّ ا ,َ ْ ا On l’appelle ainsi lorsque la lettre de l’allongement est située à la fin dumot puis suivie de la lettre ( ) ء au début du second mot ; la duréed’allongement est de 4 ou 5 temps.Ex :Pَ 9 ِ ِI;J J ُ ُ 0 ُ,َ J َ J/0 B 97 : ُ ن 7Wf Aِ ض ُ َ ِر K ْ ّ ا ,َ ْ ا On l’appelle ainsi lorsque la lettre de l’allongement est suivie d’une lettreayant un ن 76 dû à l’arrêt ; la durée d’allongement est de 2, 4, 6 temps auchoix.Ex : ِ ِ" devient à l’arrêt : J ِ" .Gَ*J devient à l’arrêt : J .Gَ*J ;ِ devient à l’arrêt : ;J 25

8 : AH ّ ا ,َ ْ ا On l’appelle ainsi lorsque les lettres ( ْUَ ــ , ْ ) ـَـ sont 9 آ 6 précédées d’une . et suivies d’une lettre ayant un ن 76 dû à l’arrêt ; la duréed’allongement est de 2, 4, 6 temps au choix.Ex :?ِ ْ َ ْ ا devient à l’arrêt : ْ? ْ َ ْ ا ف ٍ ْ #ََ devient à l’arrêt : ْ ْف #9 : \زِم ّ ا ,َ ْ ا On l’appelle ainsi lorsque la lettre de l’allongement est suivie d’une lettreayant un soukoun originel ; la durée d’allongement est de 6 temps.On le distingue sous quatre formes : /َ ,ُ ْ ا Uّ ,ِ Aِ7َ \ ِزم ا ا Lorsque la lettre de madd est suivie d’une lettre dédoubléeayant une ة 2َ : ) ــّـ et compris en un mot :Ex : 5 ـ iI . ـ 0 ـ ـ 5 ـ BC y 3َ ,ُ ا Uّ ,ِ Aِ7َ ا \زم ا Lorsque la lettre de madd est suivie d’une lettre ayant un ن 76 originel et compris en un mot :Ex : } L(s 10 ;v 51,91)Ce cas là ne se présente que pour ce mot répété deux fois.26

y ّ 3َ ,ُ ا Uّ .ِ ْ َ ْ ا \زم ا Lorsque la lettre de madd est suivie d’une lettre ayant un ن 76 originel et compris en une lettre .On distingue ce cas au début de certains chapitres du coran tels que lasourate ة I ا :Ex : se prononce : J ُ (s 68) se prononce : J َ,(s 50) ـ se prononce : JEِ7 (s 36)La lettre de madd apparaît donc une fois la lettre écrite telle qu’ellese prononce. ّ /َ ,ُ ا Uّ .ِ ْ َ ا \زم ا Lorsque la lettre de madd est suivie d’une lettre dédoublée ( ayantune ة 2َ : )ــّـ et compris en une lettre . De même, nous distinguonsce cas là au début de certains chapitres du coran.Ex : ـ se prononce : n se prononce : J 3 kْ ِ َ J 3G ِ7 َn(s 1)(s 26&28)On distingue donc une fois la lettre écrite telle qu’elle se prononce , quela lettre de madd est bien suivie d’une ة 2 .27

Règles de la lettre ( ) ر Nous distinguons trois cas de prononciation de la lettre ( ) ر selon savocalisation ou sa place dans le mot :1 : cas pour lesquels la lettre ( ) ر est emphatique ( ,3 M ) : Lorsqu’elle a pour vocalisation une . ( ر َ ) ou une , ( ) ُر .Ex : َ, َ ُر '; Lorsqu’elle est 9 آ 6 précédée d’une . ( ْ ) ـَـ ou d’une , ( ْ ) ـُـ Ex :َMَ J ُYْ ِ J َ Lorsqu’elle est 9 آ 6 précédée d’une ة W آ et suivie d’une lettreemphatique n’ayant pas de ة W ( آ lettre emph ْ ) ــِـ .Rappel : les lettres emphatiques sontْ Pِ Rٍ Xْ َ 5 VُLes exemples pour ce cas là dans le coran sont aux nombres de cinqseulement :1:(ٍ َn J ,ِ (s6 ; v7) 2 : ً Z ?;J ِ9 (s9 ; v107)4 : oZ ? J ِ (s78 ; v21) 5 : Z ? J ِGْ ِOَ (s89 ; v14)3 : Mٍ َ, J ِ (s9 ; v122) Lorsqu’elle est 9 آ 6 précédée d’une ة W آ non originelle.Ex : ِ ِI;J se lit ِ ِI;J ِ Lorsqu’elle est 9 آ 6 en fin de mot précédée d’une lettre 9 آ 6 autreque le ( ) ـ et précédée d’une lettre ayant une . ou une , :Ex : J J .A J Jr ْ 628

2 : cas pour lesquels la lettre ( ) ر est amincie ( P M ) : Lorsqu’elle a pour vocalisation une ة W ) ـِـ ( آ .Ex : ً ,ْb;ِ Lorsqu’elle est 9 آ 6 a la fin du mot et précédée d’une ة W ) ــِـ ْ ( آ .ex : J 3O َ َـ ;J ِc َ ـ vَ J ــ Dm .Gْ Lorsqu’elle est 9 آ 6 au milieu du mot précédée d’une ة W آ originelle mais suivie d’une lettre douce ou amincie (toute autrelettre non emphatique) : lettre douce ْ ــِـ Ex : Mٍ J ِ J / J ِ Lorsqu’elle est 9 آ 6 et précédée de la lettre( ) ـ 9 آ 6 ( ْ ْ ).Ex :fJ ِO A J J A Lorsqu’elle est 9 آ 6 précédée d’une lettre amincie ( P M) 9 آ 6elle-même précédée d’une lettre ayant une ة W آ :Ex : J J 3 J Jwِ"3 : cas pour lesquels la lettre ( ) ر peut être amincie ( P M) ou bienemphatique ( ,3 M ) : Lorsqu’elle est 9 آ 6 précédée d’une lettre emphatique ( ,3 M) 9 آ 6 elle-même précédée d’une lettre ayant une ة W آ :Ce cas là ne se présente que pour deux mots dans le coran :1 : J ْ ِ ْ (s34 ; v12)2 : J Jrِ (s12 ; v99) Lorsqu’elle est 9 آ 6 au milieu du mot précédée d’une ة W آ mais suivied’une lettre emphatique ayant une ة W آ .Ce cas là ne se présente que pour un seul mot dans le coran : ٍ J ِ (s26 ; v63)Remarque :Si l’on marque l’arrêt sur ce mot, ce cas là rejoint la première granderègle (troisième point).29

Règles de l’assimilation de deux lettres( م l د b ا Al idghām )Cette règle consiste à assimiler deux lettres à condition que lapremière soit 9 آ 6 ; ainsi nous trouvons م l د b ا sous trois formes :1. ْ )َ Bِ َ Cَ ُ ْ إدْ َ م ا On l’appelle ainsi lorsque les deux lettres qui se suivent sont identiques(c’est à dire ayant le même point d’articulation et les mêmescaractéristiques).Ex : J ُ Kْ ;ِJ .devient : J K;ِJ .2. ْ Eَ Fِ َGCَ ُ ْ إدْ َ م ا On l’appelle ainsi lorsque les deux lettres qui se suivent ont lemême point d’articulation mais des caractéristiques différentes.Ex : J ُ J O /devient : J h O /Ex : ٌMَ Hِ َn JU َdevient :ٌMَ Hِ B َ3. : ْ Hَ َ ر ICَ ُ ْ إدْ َ ُم ا On l’appelle ainsi lorsque les deux lettres qui se suivent ont des pointsd’articulation proches et des caractéristiques différentes.Ex : 34; -ْ ُ,devient : 34 ُ,Pour ce dernier , la fusion n’est obligatoire que pour deux cas : La lettre ل fusionnant avec la lettre ( ر exemple ci-dessus). La lettre ق fusionnant avec la lettre ك dans le mot : ْ;7f Aُ3ْ َ (s77 ;v20)30

Remarque :Il y a certains cas qui font exception à la règle et qui ne permettent pas lafusion :1 : lorsque la première lettre est une lettre de M (d’allongement).Ex : J .\6 ُ َـ ,dJ ِ2 : lorsque la lettre ( ) ل rencontre la lettre ( ) ن .Ex : J َ ـ -ْ ُ,3 : lorsque la lettre ( ) ل rencontre la lettre ( ) ت .Ex :.{ Gَ ـ hْ َ4 : lorsque la première lettre est une lettre de la gorge et celle qui suit unelettre proche de celle-ci :Ex : J َ* /ْ ِ ْ َ0 ' ُ*ُ, ْ ِ ُ َ].{J 3O َ31.{J ِ ُ َ]

Règles de l’arrêt et de la reprise de lecture( ] ْ ِ َاء ِ وا yُ Pْ َ ) ا Cette règle fait partie des plus importantes de la lecture car elle influesur le sens du coran. En effet un arrêt mal évalué peut donner unmauvais sens ou bien ne pas donner de sens du tout, de même pour lareprise de la lecture.Ainsi les savants ont mis en place un système de symboles afin defaciliter la lecture (symboles présents à la fin du saint coran).L’arrêt volontaire se distingue sous quatre formes :1. ا م yُ Pَ ا C’est un arrêt dont le sens est complet et qui ne dépend pas de ce qui suitpar rapport au sens ou bien au lien grammatical.Il est donc autorisé de marquer l’arrêt et de reprendre directement après :Ex :(#ρã x x. š Ï% ! # βÎ) šχθßsÎ ø ßϑø9 # ãΝèδ y7Í ‾ s9'ρé&uρ2. U. َ7 ا yُ Pَ ا C’est un arrêt dont le sens est complet mais qui a un rapport avec ce quisuit dans le sens global et qui n’est pas lié grammaticalement à ce quisuit.Il est donc autorisé de marquer l’arrêt et de reprendre directement aprèscomme dans l’exemple suivant :öΝÎγÏèôϑy 4’n?tãuρ öΝÎγÎ/θè è% 4’n?tã ª! # zΝtFyz tβθãΖÏΒ σムŸω öΝèδö‘É‹Ζè? öΝs9 Πr& öΝßγs?ö‘x‹Ρr&u óΟÎγøŠn tæ í !#uθy 3. َW َ ا yُ Pَ ا C’est un arrêt dont le sens est complet mais qui a un rapport avec ce quisuit tant au niveau grammatical qu’au niveau du sens.Ex :EِGَ ْ 34; arrêt { ـ B*ِ . JGَ Il est autorisé de marquer l’arrêt mais non de reprendre directementaprès ; il faut donc revenir en arrière et continuer sauf si l’arrêt marquése trouve en fin de verset car le prophète s’arrêtait à chaque fin de versetpuit continuait . Ex : É Ïe ! # ÏΘöθtƒ Å7Î tΒ ÉΟŠÏm§ 9 # Ç uΗ q§ 9 # š Ïϑn yèø9 # Å Uu‘ ! ߉ôϑysø9 #32

4. @ I ا yُ Pَ ا C’est un arrêt dont le sens est incomplet ou qui peut conduireà un sens faussé voire mauvais .Ex : (s 4 ; v 43)ο4θn Á9 # (#θç/t ø)s? Ÿω (#θãΨtΒ#u t Ï% ! # pκš‰r'‾ tƒIl n’est donc pas autorisé de marquer l’arrêt sauf en cas de nécessité. A cemoment, il faut revenir en arrière pour pouvoir reprendre et continuer.Tableau récapitulatif :Typed’arrêtDépendanceDépendance avec ce qui PossibilitédeSensavec ce quisuit aucompletsuit auniveau du continuerla lectureniveau duliensensgrammaticalexemplesãΝèδ y7Í ‾ s9'ρé&uρ ا م OuiNonNonoui βÎ) šχθßsÎ ø ßϑø9 #(#ρã x x. š Ï% ! #U. 7 ا OuiOuiNonouiOui, W ا OuiOuiOuiseulementaprès la find’un versetª! # zΝtFyz βt θãΖÏΒ σムŸωÅ Uu‘ ! ߉ôϑysø9 #Ç uΗ q§ 9 # š Ïϑn yèø9 #ÉΟŠÏm§ 9 #Non,@ I ا NonOuiOui33revenir pourreprendre etcontinuer(#θãΨtΒ#u t Ï% ! # pκš‰r'‾ tƒοn θ4 n Á9 # (#θç/t ø)s? Ÿω

Règles du sakt ( ?;ْ EJ ) ا Le sakt est défini comme étant un arrêt court sans reprise de respirationdans l’intention de poursuivre la lecture ; il se présente sous deux formes : Le sakt obligatoire (FO ا َ ا 8ُ 7W )ا َ ا 8ُ 7W )ا Le sakt autorisé (vw J1. le sakt obligatoire .On le trouve dans le coran à quatre reprises : dans la sourate y-7 ( ا s18 ; v1-2)〈 #Y‰ƒÏ‰x U ù't/ u‘É‹ΖãŠÏj9 VϑÍhŠs% %2 y uθÏã ã& ! yèøgs† óΟs9uρ tGÅ3ø9 # Íνωö7tã 4’n?tã tΑt“Ρr& ü“Ï% ! # ! ߉ Κptø: # - dans la sourate (s36 ; v52)〈 šχθè y ö ßϑø9 # šXy‰ ¹uρ ß oΗ q§ 9 # y‰tãuρ tΒ #x‹ yδ 3 2 tΡωs%ö Β ÏΒ uΖsVyèt/ . tΒ uΖn ƒuθ tƒ (#θä9 s% dans la sourate Mَ ِ ( ا s75 ; v27) dans la sourate ِ ّ dَ ,ُ ( ا s83 ; v14)〈 5 #u‘ ô2 tΒ ŠÏ%uρ 〈 tβθç6Å¡õ3tƒ (#θçΡ%x. Β ΝÍκÍ5θè è% 4’n?tã tβ#u‘ ö2 t/ ( āξx. -Le sakt est donc obligatoire si le lecteur enchaîne sa lecture sans arrêt.Pour les deux premiers exemples, le lecteur peut néanmoins s’arrêter,reprendre son souffle, puis continuer sa lecture à l’inverse des deuxderniers exemples pour lesquels ce cas là ne se présente pas.34

2. le sakt autorisé.On le trouve à deux reprises : entre la fin de la sourate ا ل et le début de la sourate َ ْ ا :〈 t Ï.Î ô³ßϑø9 # z ÏiΒ Ν›?‰yγ tã t Ï% ! # ’n Î) ÿ Ï&Î!θß u‘uρ «! # z ÏiΒ οu !#t t/ 7Λ Î tæ ó x« Èe ä3Î/ ! # βÎ) - dans la sourate Pّ َ ( ا s69 ; v28-29) :〈 µuŠÏΖ sÜù ß Íh tã y7n yδ µ2 u‹Ï9 tΒ Íh tã 4 o øîr& ! tΒ -Le sakt est autorisé car le lecteur a le choix entre plusieurs options s’il désireenchaîner sa lecture :Pour le premier exemple nous avons trois possibilités : l’enchaînement des deux versets. L’arrêt normal à la fin du premier verset puis la reprise de la lecture. Le sakt.Pour le second exemple nous avons deux possibilités : La fusion. Le sakt.35

ْIW ت ا ُ َ ِ َ ا Cette règle concerne la lettre ( ) ا qui se trouve à la fin de sept motsrépartis dans le coran.Cette lettre ne se prononce que lorsque l’on décide de marquer l’arrêtsur l’un de ces mots qui sont les suivants :1. َ 0 (dans tout le coran) :ö/ä3è WÏiΒ ³o0 O tΡr& ! yϑ‾ΡÎ) ö è%2. ِ َ ( s18 ; v38) :#Y‰tnr& þ’În1t Î/ à8Î õ é& Iωuρ ’În1u‘ ª! # uθèδ ΨÅ3 93. َ . . ـ zّ (s33 ; v10) :šχθãΖÏΒ σßϑø9 # u’Í?çGö/ # y7Ï9 uΖèδ O tΡθãΖ—à9 # «! Î/ tβθ‘ΖÝàs?uρ4&5. kِO -َ] .7 (s33 ; v66,67) : tΡθ6 Êr'sù tΡu !#u y9ä.uρ uΖs?yŠ y uΖ èsÛr& ! ‾ΡÎ) ! oΨ /u‘ (#θä9 s%uρ hωθß § 9 # uΖ èsÛr&uρ ! # oΨ èsÛr& ! uΖoKø‹n tƒ tβθä9θà)tƒÉ #x‹yèø9 # š ÏΒ È x èÅÊ öΝÍκÌE#u ! oΨ /u‘ ξgŸ ‹Î6¡¡9 #6. kِ7k7 (s76 ; v4) :# Ïèy uρ Wξ n øîr&uρ 6ξÅ¡ n y š Ì Ï s3ù Ï9 tΡô‰tFôãr& ‾ΡÎ)Pour ce cas, si l’on décide de marquer l’arrêt, il y a toutefois une autrepossibilité :-ْ ِ7k77. ; َ, (s76 ; v15) :#\ ƒÏ‰ø)s? yδρâ‘ ‰s% 7πāÒÏù ÏΒ (#t

Ce manuel regroupe l'essentiel des règles de tajweed selon l'imam # " tout en se voulant le plus précis possible et le plus conforme à ce que nos professeurs nous ont enseigné. Qu'Allah nous assiste dans nos œuvres et fasse que nos actes nous permettent d'atteindre son agrément et sa pleine satisfaction.