DIE FÜNF TOP OpenStack : Le Cloud A Trouvé Son Socle .

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En partenariat avecOpenStack : le Cloud a trouvé son socle standardOPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFERENCES ?LA DEMOCRATISATIOND’OPENSTACK AURA LIEUDANS UN AN ET DEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVE OPENSTACKPRET A L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVE OPENSTACK

PRÉSENTATIONPrésentationEn quelques années, le framework OpenStack s'estimposé comme le socle standard pour les IaaS. Maismais il reste un outil en construction.OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKOpenStack est, en résumé, une couche logicielle opensource pour mettre en place un Cloud maison, privé oupublic. Derrière cette apparente simplicité se cache unemultitude d’outils : Nova (pour le provisionnement deVM), Swift (mise en place d’un stockage objet), Cinder(stockage en mode bloc, persistant, pour les VM), Glance(dépôt d’images disques), Keystone (authentification etgestion des droits), Horizon (UI), Neutron (gestion duréseau et de la connectivité entre services OpenStack),Heat (orchestration) ou encore Trove (provisionnementde bases de données relationnelles et NoSQL).Le tout avec pour but de faciliter le déploiementd’infrastructures modernes. Comprendre :virtualisées, automatisées, flexibles.OpenStack est certainement, avec Hadoop (lire parailleurs notre autre Guide sur le framework), une desdeux nouveautés de ces dernières années qui a le plusmodifié le paysage technologique des datacenters.2OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDLes deux partagent d’ailleurs plusieurs pointscommuns. Chapeautés par des fondations, opensource, hétérogènes, complexes à prendre en main –voire à comprendre – exigeant de nouvelles et solidescompétences, OpenStack, comme Hadoop, en estencore à ses débuts malgré sa notoriété.Censés simplifier la transformation des centres dedonnées, tous les deux ont révélé une forme decomplexité qui débouche, de plus en plus, sur la miseau point d’offres packagées plus ou moins intégrées.Ce Guide revient donc sur ce qu’est OpenStack (sesorigines et ses perspectives d’avenir), se propose defaire le point sur les acteurs majeurs du marché etd’illustrer la mise en place pratique d’OpenStack avecun projet de déploiement réel. De quoi avoir unevision beaucoup plus claire et précise d’un frameworkde plus en plus populaire, certes, mais toujours assezmal connu.

OPENSTACK VSCLOUDSTACK :QUELLES DIFFERENCES?OpenStack vs CloudStack : quelles différences ?OpenStack et CloudStack sont des architectures opensource d’orchestration qui rendent plus efficace lagestion du Cloud Computing.OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACK3Si l’on étudie OpenStack et CloudStack, il est utile decomprendre leurs origines. Tous deux ont été conçusavec le même objectif : proposer un jeu de composantsopen source qui, ensemble, fournissent les fonctionsnécessaires à la gestion des Clouds composés de milliersde serveurs individuels. Les deux ciblent les fournisseursde services qui bâtissent des Clouds publics et lesentreprises qui consolident leurs ressources sous laforme de Clouds privés.OpenStack comme CloudStack comprennent unefonction de calcul qui attribue des machines virtuelles àdes serveurs individuels, une fonction réseau qui gère lescommutateurs afin de créer et de gérer des réseauxvirtuels, des systèmes de stockage en mode bloc ou detype objet, une fonction de gestion d’images et uneinterface de gestion du Cloud Computing pour prendreen charge tous ces composants. Si les deux approchespartagent les mêmes objectifs et les mêmes fonctions debase, leurs histoires et l’organisation des projets sontdifférentes.OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDHistorique d’OpenStackOpenStack est un projet open source lancé en 2010 parRackspace Hosting Inc. et la NASA.A l’époque, Rackspace développait un composant destockage pour son Cloud public, et la NASA, uncomposant de calcul pour son Cloud privé.Les deux organisations ont découvert qu’elles pouvaientéliminer les doublons en conjuguant leurs forces et enrendant leurs composants disponibles en licence opensource. Elles ont combiné leurs efforts et créé le projetOpenStack. Elles ont ensuite invité d’autres fournisseursà apporter leur contribution sous forme de composantspour créer une solution Cloud Computing complète enopen source.La première version, sortie en 2010, comprenaituniquement les composants de Rackspace et de la NASA.

OPENSTACK VSCLOUDSTACK :QUELLES DIFFERENCES?OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKLes versions suivantes contiennent des composantssupplémentaires développés par des fournisseurs quiont rejoint le projet.Elastic Compute Cloud (EC2). En 2010, Cloud.com a lancéune version en téléchargement libre sous licence GPLv3,suivie de deux versions avec assistance technique.Rackspace s’occupait initialement de la gestion duprojet, mais la OpenStack Foundation, fondée en 2012, apris le relais. Un conseil d’administration élu la dirige. Lesmembres du comité technique d’OpenStack sont deschefs de projet de chacun des projets logiciels de base etle comité des utilisateurs défend le point de vue desorganisations qui ont déployé OpenStack.En juillet 2011, Citrix a racheté Cloud.com. Citrix faisaitpartie des premiers membres de la communautéOpenStack mais a décidé de la quitter début 2012.Les membres Platinum sont les soutiens les plusimportants de la fondation, suivis des membres Gold,des parrains Corporate Sponsors et des simplesmembres. AT&T, HP, IBM et Rackspace figurent parmi lesmembres Platinum actuels. Les membres Gold incluentCisco, Dell et VMware. Quant au code, il est disponiblesous licence Apache.CloudStack : les débutsCloudStack a commencé avec Cloud.com. L’objectif étaitde permettre aux fournisseurs de services et auxentreprises de créer et d’exploiter des Clouds publics ouprivés aux capacités comparables à celles d’Amazon4OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDSelon la presse, Citrix aurait pris cette décision parcequ'elle pensait que la base du code de Cloud.com étatplus stable et qu'elle offrait davantage de capacitésqu’OpenStack.En avril 2012, Citrix a cédé le code de Cloud.com à lafondation Apache. Son développement respectedésormais les règles de l’Apache Foundation et le codeest disponible sous licence Apache.Citrix continue de proposer une distributioncommerciale avec assistance technique. Depuis la

OPENSTACK VSCLOUDSTACK :QUELLES DIFFERENCES?transition vers Apache, d’autres fournisseurs ont rejointle projet, ont ajouté des capacités au logiciel de base etl’ont amélioré.OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKÀ la différence d’OpenStack Foundation et de sa liste deparrains, aucune liste de soutiens n’est publiée pourCloudStack. L’Apache Foundation est responsable d’ungrand nombre de projets ; les membres des projetsApache sont cités en tant que personnes physiques etnon au nom des sociétés qu’elles représentent.Les entreprises qu’un projet Apache intéresse détachentdes collaborateurs pour qu’ils y travaillent.Parmi les membres actuels du projet CloudStack, ontrouve des collaborateurs de Citrix et de plusieursentreprises moins connues comme SunGard, SchubergPhilis, TCloud Computing et EPAM Systems. L’orientationdu projet est décidée par les participants quireprésentent les souhaits de leur employeur.Malgré l’absence d’une liste complète des contributeursà CloudStack, Citrix liste des contributeurs sur son siteWeb. On y trouve Brocade, Cisco, Juniper Networks ouencore Basho Technologies, Cloudsoft, PuppetLabs etSwiftStack.5OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDOpenStack ou CloudStack : les différenceshistoriquesCloud.com s’est développé et a publié Cloud.com avantde s’ouvrir à une communauté plus large. Ainsi, laplupart des composants de base de CloudStack ont étédéveloppés par Cloud.com, puis améliorés par Citrix.A l’inverse, le projet OpenStack s’est ouvert à lacommunauté à un stade précoce de son développement.C’est pourquoi un plus grand nombre de fournisseursimportants apportent leur soutien à OpenStack plutôtqu’à CloudStack.Dans de nombreux cas, ces fournisseurs ont d’aborddéveloppé des composants pour OpenStack et crééensuite des interfaces vers CloudStack.Par exemple, Cisco et Nicira ont endossé des rôles depremier plan dans le développement de Quantum, lecomposant réseau d’OpenStack. Quantum reçoit desmachines virtuelles des ordres qui définissent lesréseaux virtuels dont les machines ont besoin, puisenvoie ses commandes aux commutateurs et auxrouteurs qui vont alors créer ces réseaux. Maintenantque le travail de développement de Quantum pour

OPENSTACK VSCLOUDSTACK :QUELLES DIFFERENCES?OpenStack arrive à son terme, Cisco et Niciral’interfacent avec CloudStack.OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOIChaque équipementier doit créer pour sescommutateurs un connecteur à installer dans Quantum.Le connecteur traduit les ordres de Quantum dans lasyntaxe des commandes comprise par les appareils decet équipementier. Extreme Networks et Brocade, tousdeux membres d’OpenStack Foundation, ont créé ettesté plusieurs connecteurs pour OpenStack. Les deuxont l’intention d’ajouter à l’avenir la prise en charge deCloudStack.LE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKcomposants à déployer. Dans un déploiementOpenStack, chaque fonction Cloud est prise en chargepar un composant OpenStack. En plus de Quantum, undéploiement inclut Swift et Cinder pour le stockage enmode bloc ou de type objet.Par comparaison, CloudStack offre un modèle àconnexion libre. Il comprend un composant de gestion,un composant de calcul qui attribue des machinesvirtuelles aux serveurs individuels et un référentield’images. Il inclut la prise en charge réseau du SDN, duflat network (qui donne l’apparence d’un réseau unique)avec adresse IP élastique, de l’équilibrage de charge entant que service (LBaas), du pare-feu, des Clouds privésvirtuels et des réseaux virtuels complexes.Dans le modèle CloudStack, on trouve plusieurs façonsd’implémenter ces fonctionnalités. Les clients peuventchoisir la prise en charge SDN de Nicira, de Midokura oude Big Switch Networks et l’équilibrage de charge avecNetScaler ou F5.Des différences entre OpenStack et CloudStackapparaissent également dans la sélection des6OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDQuant au stockage objet, CloudStack propose unesélection de différents produits de Basho, Caringo,Cloudian ou Atmos d’EMC. Les utilisateurs peuvent aussichoisir le composant. Swift d’OpenStack.

OPENSTACK VSCLOUDSTACK :QUELLES DIFFERENCES?OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPour le stockage en mode bloc, les choix comprennentdes produits de SolidFire ou d’Inktank Storage.meilleure, mais OpenStack s’est également améliorédans ce domaine.Enfin, OpenStack comme CloudStack prennent en chargeplusieurs hyperviseurs. OpenStack prend en charge KVM,LXC, VMware ESX/ESXi, Xen, PowerVM et Hyper-V.CloudStack prend en charge KVM, vSphere et CitrixXenServer.En tout état de cause, les entreprises doivent établirsoigneusement leurs besoins et étudier dans quellemesure chaque solution y répond.Conseils pour faire le meilleur choixLes entreprises doivent soigneusement étudier chaquesolution avant de faire leur choix. Citrix énumère unelongue liste de fournisseurs de services, universités etautres organisations pour démontrer la stabilité deCloudStack.Les personnes inquiètes de la stabilité d’OpenStackpeuvent choisir une version avec assistance technique.Les deux produits continuent leur évolution. CloudStackpropose par exemple toute une gamme d’options destockage et de réseau. La prise en charge réseau decouche 3 par CloudStack était supérieure jusqu’à lasortie d'une version d’OpenStack en 2013. Auparavant,la compatibilité de CloudStack avec Amazon EC3 était7OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDSi les deux solutions prennent en charge plusieursdes hyperviseurs les plus courants, les entreprisesdoivent évaluer laquelle prend le mieux en chargel’hyperviseur sélectionné pour leur Cloud.Elles doivent également déterminer quelle solutionpropose la meilleure prise en charge des serveurs et deséquipements de stockage et de réseau.Et si vous travaillez avec des intégrateurs ou desrevendeurs, demandez-leur l’expérience qu’ils ont del’une et l’autre de ces solutions.Au final, assurez-vous d’examiner tous ces élémentsavant de prendre votre décision finale. David B. Jacobs

LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANSUN AN ET DEMIOPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKLa démocratisation d’OpenStack aura lieu dans un an et demiOpenStack est toujours en avance de phase. La plateforme logicielle Open Source qui permet de doter uncloud des mêmes fonctions d’élasticité qu’Amazon AWS,fait les gros titres mais l’essentiel de ses déploiements sesitue encore dans des projets pilotes, chez des telcos,chez des banques ou chez de gros éditeurs en ligne,comme eBay ou ComCast.« La démocratisation d’OpenStack dans le tout venantdes entreprises se fera lorsqu’il y aura une labellisationdes applications pour OpenStack, d’ici à un an et demi »,explique ainsi Nicolas Barcet, le vice-président desproduits chez eNovance, l’intégrateur historiqued’OpenStack.Ce label OpenStack-compatible, quand il existera, serviraà identifier sur les app-stores en ligne toute applicationSaaS capable de venir s’exécuter dans un cloud privé,pour peu qu’il soit lui aussi OpenStack-compatible, ce quiprésentera pour les entreprises l’avantage de ne pasenvoyer leurs données sur des serveurs publics.Au pire, lors des pics d’activité, l’application pourra allerchercher des ressources de calcul supplémentaires dansun autre cloud, potentiellement public, mais les donnéesresteront à demeure.8OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARD« Mais nous n’en sommes pas là. Il faut déjà repenserintégralement la manière de concevoir des applicationsen cloud », dit Nicolas Barcet. Selon lui, les earlyadopters en sont plutôt à identifier les pratiquespossibles.« Par exemple, nous avons des interlocuteurs qui testentOpenStack dans les domaines du calcul massif, ouencore du Big Data, où la plateforme permettrait deconstruire des moteurs d’analyse à la demande »,ajoute-t-il, en rappelant qu’OpenStack n’est né qu’en2010.Les early-adopters sont surtout lesindustriels américainsSurtout, les premiers à déployer OpenStack sont ceuxpour qui il est urgent de fournir les mêmes possibilitésqu’AWS. Il y a les fournisseurs de services qui veulent sedoter d’une offre IaaS leur permettant de se positionnerface au cloud public d’Amazon.En France, seuls Numergy et CloudWatt l’ont fait. OVHs’y met, en adoptant dans son offre Hubic le module destockage Cinder d’OpenStack. Il y a aussi les grandesentreprises qui ne peuvent se permettre d’aller chez

LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANSUN AN ET DEMIAWS. Safran, Alcatel et Axa sont les françaises quiacceptent d’être citées. Il y aurait aussi des banques.OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACK« Mais il est certain que le marché américain a unebonne année et demie d’avance sur la France, laquelleest déjà en retard par rapport à l’Angleterre oul’Allemagne sur OpenStack.Sans doute parce qu’il est plus culturel là-bas de mettrerapidement en production des technologies d’avantgarde », estime Raphaël Ferreira, PDG d’eNovance, quiestime que le chiffre d’affaires qu’il fera aux USA seraplus important que son CA en France d’ici à un an.eNovance est reconnu comme l’un des deux principauxintégrateurs OpenStack dans le monde, avec l’AméricainMirantis, alors qu’il s’agit paradoxalement d’uneentreprise française.Par ailleurs, les forces en présence dans le mondeOpenStack semblent particulièrement mobilisées par lesacteurs américains des télécommunications,principalement AT&T et Cisco, lesquels planchent sur deséquipements virtuels capables de devenir élastiquesdans le cloud. Mais aussi par des marques comme eBayou ComCast (le plus gros opérateur du câble dans lemonde) dont l’activité est telle qu’elle ne peut être9OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDhébergée que dans leurs propres datacenters. Sanssolution générique déjà prête à l’emploi, tous cesacteurs demandent qu’on adapte OpenStack à leursbesoins.Le marché français miné par les solutionspropriétairesUn constructeur de serveur, que LeMagIT.fr a rencontrélors de l’événement OpenStack in Action qui s’est tenu lasemaine dernière à Paris, évoque également, souscouvert d’anonymat, le travail de sape que VMwareferait en France.L’éditeur, numéro 1 des offres de virtualisation,s’appliquerait plus qu’ailleurs à mettre en avant sonproduit concurrent vCloud, qui offre les mêmescapacités d’élasticité pour les applications SaaSqu’OpenStack, mais sur une base totalementpropriétaire.« Mais ce que VMware ne dit pas, c’est que vCloud, cesont des déploiements qui coûtent plus de dix fois pluschers qu’OpenStack et que, contrairement à ce que l’onpourrait croire, c’est autrement plus compliqué à mettreen route », révèle-t-il.

LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANSUN AN ET DEMIIBM et HP font également preuve d’un supportimportant d’OpenStack en France, mais moyennant lafourniture de rouages propriétaires qui verrouillent lasolution sur leurs propres technologies.OPENSTACK VS CLOUDSTACKQUELLES DIFFÉRENCES ?LA DÉMOCRATISATIOND’OPENSTACKAURA LIEU DANS UN AN ETDEMIHP HELION RACK :UN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKPRÊT À L'EMPLOILE CERNMET EN PLACEUN CLOUD PRIVÉ OPENSTACKEMC et VMware devraient prochainement arriver avecdes offres censées mettre du cloud public OpenStackdans les clouds privés français, ici aussi par le biais demodules propriétaires ViPR et VNX qui remplacentrespectivement les modules de stockage et de réseaud’OpenStack.« Tout ceci complique énormément le travail d’une startup qui voudrait aujourd’hui se lancer en France pourproposer de l’OpenStack aux entreprises. Car,contrairement à ce qui s’est passé lors de ladémocratisation de Linux, OpenStack est un produitOpen Source qui est tout de suite devenu trèscomplexe », résume Raphaël Ferreira.Lui-même dit qu’eNovance ne fera pas de distributionOpenStack prête à l’emploi, alors que des petits acteursen assemblent dans d’autres pays : « il y a désormaistrop de négociations à faire avec tel ou tel constructeurpour s’assurer qu’OpenStack sera correctementsupporté par eux. »10OPENSTACK : LE CLOUD A TROUVÉ SON SOCLE STANDARDIl prédit néanmoins que cela devrait changer lorsque leprocessus de labellisation se mettra en place.Les seuls OpenStack totalement Open Source et prêts àl’emploi en France sont pour l’instant les distributionsclassiques de Red Hat et Suse. eNovance propose enEurope une solution dite Pod, comprenant, outre sonservice d’intégration, un serveur PowerEdge VRTX touten un de Dell et une distribution Red Hat préconfigurée.De l’aveu-même d’eNovance, il s’agit surtout de produitscensés permettre aux entreprises de développer desapplications compatibles OpenStack. La

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